Confessions nocturnes

Trois semaines. Ça fait trois semaines que je n’ai rien publié sur mon blog. Et pourtant, ce ne sont pas les idées qui manquent. Dès que j’ai annoncé le lancement de mon site, j’ai élaboré une liste de sujets à traiter et les ai triés par ordre de priorité. Mais je n’ai rien écrit et je m’en veux. Ce blog, j’en ai rêvé pendant des années, je dis bien DES ANNÉES. J’ai eu envie de créer un blog il y a environ 6 ans mais la peur m’a empêchée de me lancer. La peur d’être jugée, critiquée ou moquée, la peur de me livrer, de dévoiler mes faiblesses et une part de mon intimité.

Le soir où j’ai annoncé le lancement de mynameisrime.com, j’ai beaucoup pleuré. D’abord, parce que j’étais fière et émue d’avoir enfin donné vie à ce projet qui me tenait tant à cœur. Puis, parce que je ne m’attendais pas du tout à recevoir autant de messages d’encouragement. Pourtant, j’ai le sentiment de laisser mon blog à l’abandon. Au départ, j’avais pour projet de publier un article par semaine, mais je n’en ai jusque-là pas été capable. En fait, je me suis aperçue qu’écrire sur moi était beaucoup plus difficile que ce que je pensais et ça me frustre. 

À l’heure où j’écris ces mots, je devrais dormir. Il est 1h17, je suis dans mon lit et comme toutes les nuits je m’interroge sur le sens de la vie, sur le sens que je veux donner à ma vie. Juste avant de me mettre à écrire ces mots sur mon téléphone, j’ai regardé le live Instagram d’une influenceuse qui livrait ses conseils à une abonnée pour percer sur les réseaux sociaux. Problème, cette abonnée n’avait pas confiance en elle et avait peur des critiques donc peur de se lancer. Ce qui m’a forcément fait penser à moi-même.

Ce que j’ai retenu de ce live, c’est que qui ne tente rien n’a rien, que plaire à tout le monde est impossible et que le plus important est le soutien que les personnes qui nous affectionnent nous apportent au quotidien. En ce qui me concerne, je ne rêve pas de devenir une star sur Instagram ou une star du blogging. Je n’ai pas lancé ce blog pour la reconnaissance ni décidé de publier de jolies photos sur Insta pour recevoir des compliments. Si je fais tout ça, c’est pour reprendre confiance en moi. 

Si je me confie aussi ouvertement sur mon blog et si je m’expose sur Instagram c’est, entre autres, pour me confronter au regard des gens et ne plus en avoir peur. Car le seul moyen de surmonter une peur, c’est de s’y confronter. Donc je vous le dis tout de suite, méfiez-vous des apparences. Ma dernière publication sur Instagram est une reel où je marche en me la pétant sur une chanson de Beyoncé. En voyant ça, une personne qui ne me connaît pas ou très peu pourrait penser que je me la raconte, mais c’est tout le contraire.

Je veux sortir de ma zone de confort donc je me lance des défis et prends des risques. Pour le moment, ce n’est toujours pas gagné. En toute transparence, j’ai le cœur qui bat la chamade dès que j’annonce la publication d’un nouvel article sur le blog parce que j’ai peur de ce que vous allez bien pouvoir en penser. Quoi que je fasse, j’ai peur de paraître ridicule, débile ou que sais-je encore. Et je ne devrais pas. 

Je sais qu’on est nombreux/ses à avoir peur du regard des autres. Mais quand on y réfléchit bien, ça n’a aucun sens. Je me parle beaucoup intérieurement et il m’arrive souvent de me dire : « Meuf, arrête de te demander ce que les gens pensent de toi. Ils payent pas tes factures et remplissent pas ton frigo donc qu’est-ce que ça peut bien te faire, wesh ? ». En vérité, je ne dois rien à personne. Donc pourquoi est-ce que je continue à accorder autant d’importance aux jugements que certains/es pourraient porter à mon égard ? Je sais que me libérer de cette peur va me prendre du temps, beaucoup de temps. Mais je sais aussi qu’un jour j’y arriverai. 

Il est maintenant 1h52 et il faut que je mette un terme à ce racontage de vie nocturne. D’ailleurs, mon objectif c’est de le publier dans la journée. Hors de question que je me dégonfle ! Si vous saviez le nombre de choses que j’aimerais faire et que je ne fais pas parce que je n’ose pas… Ça entraîne forcément des regrets et c’est bien dommage. Mais bref. Je sais déjà quels seront mes deux prochains sujets et ils n’apparaîtront pas dans la rubrique « santé mentale » contrairement à mes deux premiers articles. Je n’ai pas non plus envie qu’on pense que je ne suis bonne qu’à parler de dépression. Pour la prochaine fois, on parlera vie professionnelle et sacs de luxe (yeaaah !) 

On est officiellement le 1er décembre, ce qui veut dire que le dernier mois de l’année vient de débuter. Il va falloir que je me sorte les doigts du c** pour finir cette année en beauté. J’arrête de procrastiner, de laisser le doute m’envahir et m’empêcher d’avancer.

À très vite !

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